JADAC- Les jardins d'à côté

Type de projet : 

  • Développement de filières (fruits / légumes / pommes de terre)

Les grandes étapes clés de la vie du projet jusqu’à aujourd’hui ?

OBJECTIF GENERAL : créer une coopérative de petits producteurs locaux au service des restos namurois engagés vers le durable
(2021) développement de la filière de micro-pousses : commercialisation/livraison avec le b2b (restos majoritairement). Une trentaine de restos dans le namurois. essais de mettre en place service de livraison avec le coursier wallon. produit haute valeur ajoutée/rotation courte/ encombrement transport faible/ forte demande des restos non satisfaite localement
mise en culture d’une parcelle urbaine de 30 ares en maraîchage diversifié – biointensif – cultivée manuellement: cibler les cultures à rotations courte et haute valeur ajoutée cultivée à forte densité
création asbl pour porter le projet et intégrer compétences en équipe
(2022) intégration des minilégumes dans les produits proposé/ intégration article 60 en partenariat avec projet interreg IMAGINE dans le cadre du volet “accompagnement à l’installation
(2023) lancement de l’espace test : 2 maraichers avec plan de culture identique + Pierre Bertieaux à la commercialisation: livraison service client facturation. recrutement d’un mi-temps coordination RH / recrutement d’un mi-temps commercial (facturation). Abandon d’un maraîcher en aout 2023/ abandon du second maraîcher en octobre 2023. Abandon du projet de coop et redirection vers un modèle économique en CSA (coupe drastique dans les charges d’exploitation liés au service de commercialisation (livraison/ facturation/…)

Vos pépites ?

  • Avoir réussi de façon temporaire sans doute à perpétuer la tradition du maraîchage sur les terres nourricières de Namur. La plaine alluviale de la Meuse était essentiellement recouverte par des maraichage du fait que la terre est excellente pour la culture maraichère.
  • La fédération d’un groupe de 150 mangeur·euses qui soutiennent l’activité de maraîchage de quartier.
  • La mise en place d’un groupe de volontaires qui participent aux travaux du champ.
  • De nouvelles terres sont accessibles. de nouveaux maraîchers ont manifesté le souhait de se lancer dans l’activité sur modèle économique similaire.

Vos cailloux ?

  • Occupation précaire sur terrains privés / nécessité d’un engagement et d’une participation des autorités publiques pour mise à disposition de terres publiques et nuancer la politique actuelle de densification de l’habitat.
  • Solitude / pas d’aide extérieure pour la prise de décision et l’organisation / mécanisme de suivi trop lâche et manque d’implication de l’organisme bailleur
  • L’obligation de devoir opérer sur des terrains non sécurisés: Aucune terre publique disponible alors que la ville connait les exigences FAIBLES du projet : l’optimum de rentabilité est atteint avec une surface de 15 ares en maraicher urbain en biointensif. si le terrain est plus grand la rentabilité diminue. Aucune contribution n’a été apportée malgrès les demandes de collaboration incessantes. Seuls les projets immobiliers fleurissent dans la ville.
    Obtenir des terrains sécurisés pour ne plus avoir la crainte de devoir arrêter brusquement, de tout devoir démonter sans savoir où stocker tout le matériel, les serres, … et d’avoir sa carrière détruite sur une simple décision qui dépende de l’humeur du propriétaire. Les 5 terrains valorisés par JADAC sont en convention précaire. Cela signifie que le propriétaire peut récupérer sont jardin à tout moment sans justification névessaire

Vos réalisations concrètes ?

  • Un champ de 50 ares en maraichage urbain BIO/SPG

Partenariats

  • La collaboration la plus satisfaisante est celle mise en place avec la communauté de mangeur·euses sur projet.

  • La collaboration avec les autres maraîchers qui ont intégré l’OA de JADAC

Perspectives ?

  • En développement de CSA : autocueillette et picking.

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